mercredi 6 mars 2013

compte-rendu de l'AG du 28 février



Les salariés AWFM (et certains AWL solidaires) se sont réunis le 28/02/2013 de 13h à 14h en salle Boston à l’invitation des Organisations Syndicales. Les Sophipolitains étaient en liaison audio. Plus de 100 personnes étaient présentes à cette Assemblée Générale.


Les salariés AWFM ont majoritairement exprimé le souhait de rester ensemble chez Atos Worldline. Pour y parvenir, ils demandent aux OS de rencontrer les dirigeants et en premier lieu Christophe DUQUENNE. Ils resteront mobilisés et prêts pour des actions pour rester visibles en interne. 

La Salle Boston est réservée pour la prochaine AG le lundi 18 mars de 13h à 14h.




Pourquoi est-ce aussi important de rester ensemble ?



Parce que tous (Clearing & Settlement, Asset Management, reste d’Equities, Diamis, DSFM et services support (RH, Finance, …)) nous avons une expertise fonctionnelle commune et un ‘business model ’ spécifique. 

  • Une expertise fonctionnelle commune car nos métiers sont liés ; très souvent les messages construits par une équipe sont traités par une équipe voisine, ce qui permet de redéployer facilement les salariés en cas de baisse d’activité.

  • Un ‘business model’ spécifique, avec une coordination forte des développeurs et des exploitants, et une relation de très longue durée (plus de 20 ans pour certains) avec nos clients qui s’apparente au partenariat. 



Pourquoi rester chez Worldline ?


  • Parce que l’intégration est effective après 4 ans et demi à tous les niveaux : Statuts sociaux, contrat commerciaux et licences, utilisation d’outils et de briques logicielles, répartition du travail imbriquée avec le pilotage des applications AWFM à Vendôme et le support applicatif du Fraud Management par DSFM. La somme des difficultés juridiques, techniques, commerciales et opérationnelles associées à la décision de sortir AWFM d’AWL devrait montrer à nos dirigeants qu’ils ont mal évalué les risques et les coûts de ce projet.

  • Parce que nos ‘business model’ liant le Build et le Run seraient exotiques dans la GBU France :
    • Managed Services n’héberge pas de développeurs, et sa spécialité est un service industrialisé et mutualisé quand nos clients attendent des services dédiés pour leurs applications critiques de la Bourse et des transferts interbancaires de gros montants.

    • System Intégration héberge peu d’exploitants, et sa spécialité se limite aux gros projets bien délimités dans le temps. Nos contrats de base de longue durée, et le foisonnement construit autour, relèvent de pratiques commerciales rares chez eux.

  • Parce que dans la GBU France, les assistantes et les services supports sont mutualisés dans des Centres de Services Partagés au sein de l’entité Atos Management France et que ce n’est pas le futur que nous souhaitons pour nos collègues présentant ces profils.



Quels moyens utiliser pour atteindre cet objectif ?


Outre la défense des salariés, nous souhaitons veiller au maintien de nos bonnes relations avec nos clients. En effet, ils peuvent être un point d’appui pour nos objectifs s’ils voient que notre transfert hors de Worldline présente des dangers pour eux :

  • Dégradation du rapport qualité prix de nos prestations, avec des coûts fixes augmentés pour les fournitures et licences aujourd’hui mutualisées avec Worldline, et un service dégradé avec des équipes dispersées par le desk-sharing.

  • Une période transitoire difficile, avec des opérations comme la sortie du réseau Worldline. Même si nous sommes des professionnels et que nous nous entourons d’un maximum de précautions, le risque zéro n’existe pas.

Mais ce message est délicat à faire passer auprès de nos clients, de sorte que nos relations avec eux doivent rester informelles.


Nos moyens prioritaires consistent donc à montrer notre détermination par des actions visibles en interne sans conséquences pour nos clients :

  • En rencontrant nos dirigeants au-dessus de Claude FRANCE, qui n’apparaît pas décideuse dans ce projet, et en premier lieu Christophe DUQUENNE

  • Par des mobilisations  ponctuelles et régulières.

  • En contactant la presse.

Au niveau des salariés qui restent chez AWL, beaucoup nous soutiennent et toutes les OS nous appuient dans notre projet de rester. Une campagne d’affichage sur tous les sites d’AWL a été évoquée, pour les informer.


Les rencontres entre les salariés et les OS vont être plus espacées pendant les vacances scolaires de la région parisienne, mais une nouvelle Assemblée Générale est programmée dès la rentrée le lundi 18 mars de 13h à 14h en Salle Boston, pour rendre compte de la rencontre avec Christophe, et organiser les prochaines mobilisations.

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